Un roman policier

J’invente une histoire à partir de vos mots…

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Il y a bien des secrets qui méritent de le rester. Mais ne sont-ils pas les plus frétillants ? Ceux qui nous arrivent au coin de l’oreille et qu’on aimerait crier sur les toits, alors qu’on les garde au plus profond de soi. 

Ce matin-là, je promenais Paupiette, le caniche de ma mamie. Je crois que je l’aime autant que je la déteste. Je parle de la chienne, pas de ma grand-mère, calmez-vous. 

Honnêtement, elle snobe les autres chiens avec sa démarche de princesse et gueule sur la moindre chose qu’elle estime ne pas devoir être ici (un passant, un pigeon, une chaise..). Du coup j’ai un peu honte quand je dois m’excuser auprès des gens, et en même temps elle est vraiment très drôle. Un jour, j’en ferai une BD je crois. 

Bref, pourquoi je dérive à ce point dans mes pensées ? Je me baladais donc dans le champ d’à côté. Plus j’avance, plus je le reconnaissais le chemin. Je venais souvent ici quand j’étais enfant. « Les vacances à la campagne ». Mais campagne de bourges quand même. Les bâtisses puent la richesse. Je pense que la plus petite maison ici fait au moins 6 fois mon appart. Et mon appart n’est pourtant pas si petit. 

A l’époque, j’aimais beaucoup le fils du vigneron d’en face. Si ma mémoire ne me fait pas défaut, je crois qu’il s’appelait Bartolo. Vous savez, les amourettes de vacances quand tu viens chez tes grands-parents et qu’ils habitent au fin fond du Bordelais. Les étendues sont vastes, les habitants rudimentaires. On s’attache vite aux seules âmes errantes, mais honnêtement, il était vraiment cool.

Je m’arrête sous ce lampadaire. J’ai toujours trouvé ça très étrange d’ailleurs : qu’est-ce qu’il fait là ? Parce que littéralement, il est tout seul, en plein milieu d’une ruelle où il n’y a… Rien. Je me souviens y venir à la tombée de la nuit pour observer le bal des insectes et des chauves-souris. Terrifiant et fascinant à la fois. 

Au loin, j’aperçois un petit tas de sarments adossé à la barrière. Je me souviens y avoir vu mon papi y enterrer un coffre. J’ai toujours voulu savoir ce qu’il y avait caché. Maintenant qu’il n’est plus des nôtres, ai-je le droit d’aller voir quels secrets y sont renfermés…? 

Saurez-vous retrouver les 6 mots imposés dans ce récit ? 

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